mardi 26 avril 2011

Je crie, tu cries, nous crions... et les parents ont les oreilles en choux-fleur

Eh oui !!! Aujourd'hui fut une journée de cris, mais elle fut gérer différemment par les parents. Le verdict des gommettes a tombé à la fin de la journée et nos petits monstres ont accepté la décision avec humilité ce qui démontre une évolution relativement à leur comportement. Le cadet demeure très réfractaire à la démarche et déploie aucun effort, en espérant avoir toutes les récompenses. Ça fait partie du jeu.

Nous tentons de travailler avec les enfants pour les faire évoluer tranquillement, mais ce n'est pas toujours facile compte tenu de l'instabilité de la situation. Le moindre adulte qui vient discuter avec maman afin d'offrir certaines activités parascolaires pour les enfants, une onde qui bouleverse l'univers de l'aîné. Angela transmets constamment de la fausse information ce qui augmente la crise d'insécurité. La peur que nous les inscrivions à l'école en Colombie au lieu de retourner ensemble au Canada s'est instauré dans l'espace d'un moment. Ce n'est pas toujours facile de diminuer les vagues de cet océan.

Comme un bateau sur l'océan, il nous faudra trouver le bon chemin pour naviguer et minimiser les impacts découlant des vagues ainsi que des forces hors de notre contrôle. Nous apprenons constamment et nous commençons à gérer les situations périlleuses beaucoup plus rapidement.

Toutefois, nous sommes conscients que les enfants deviendront plus calmes lorsqu'ils auront chacun leur chambre à coucher puisqu'ils pourront dormir selon leurs besoins ce qui n'est pas toujours le cas en ce moment. Quand ce n'est pas l'instabilité de la situation qui les réveille, c'est leurs frères ou leurs soeurs ce qui a pour effet d'augmenter l'irritabilité de certains de nos petits montres. Nous espérons que le retour au Canada pourra résoudre le manque de sommeil, l'excès de stimulation, le manque d'espace pour soi afin de garder ses objets, être en paix et gérer ses émotions.

2 commentaires:

  1. Il y a des journées que l'on voudrait arrêter le temps. Mais je crois que vous vous retrouver dans une situation ou vous et les enfants aimeriez que le temps file, à tout de moins pour un instant. Le temps de se retrouver au Canada, dans vos choses, de reprendre une certaine routine ou encore d'avoir une nouvelle routine.

    Et non! Le temps s'écoulera comme son gré. Il ne fera pas exception, il faudra encore compter les dodos ou trouver des trucs et astuces pour captiver l'attention de tous.

    Mais voilà, vous devrez continuer de courtiser Dame Patience pour un moment.

    Bonne nuit à vous tous

    Bizou xxxxxx

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  2. Courage!

    Pour l'avoir vécu, je sais que ce séjour qui se prolonge crée beaucoup d'insécurité chez les enfants et d'impatience chez les parents.

    Comme les enfants ont un doute sur leur éventuel départ pour le Canada, peut-être commencer avec eux un album-souvenirs de la Colombie?

    Vous pouvez être CERTAINS ou presque... que tous vos efforts comme parents seront payants dans quelques mois. Chez-nous, notre premier anniversaire d'adoption aura lieu dans quelques jours. Nous prenons conscience à quel point nos enfants ont évolué. Comportements, confiance, langue, habilietés sociales... C'est à ce moment qu'on est content et fier du chemin parcouru. Alors voilà, à vous lire, je crois que vous faites tout en votre possible pour édifier la base de votre structure familiale. Assurément, vous récolterez de bons fruits dans quelques mois!

    Pour l'instant, le voyage se prolonge, oui, mais bientôt les grands-parents vous serons d'un grand secours!

    Bonne journée!

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