L'art de passer inaperçu...

Les émotions vécues au cours des derniers jours commencent à faire leur effet. Nos petits monstres ne veulent rien manquer de ce que leur offre leur famille et même le sommeil est devenu une perte de temps. Nous tentons d'étendre les heures de sommeil pour éviter l'orage qui est à nos portes.

Un changement remarquable s'est produit au cours de derniers jours en raison du départ de Barranquilla et de l'arrivée de leur famille. La "famille", c'est d'ailleurs le mot le plus souvent prononcé par l'aîné qui nous demande continuellement de prendre des photos, faire des activités et manger nos repas en famille. Un mot que nous n'avions jamais entendu auparavant.

Après trois jours à Bogota, nous commençons à nous ennuyer de Barranquilla - cette ville chaleureuse, à tout point de vue. Malgré le manque d'activités à Barranquilla, nous étions bien acceuillis par tous et nous nous sentions à l'aise - chez nous loin du Canada. À Bogota, nous devons faire attention aux arnaques continuelles, nous ressentons que nous sommes des banques ambulantes et mêmes les voisins que nous voyons régulièrement ne daignent pas de nous saluer - la mentalité individualiste d'une métropole... Du moins, nous pouvons compter notre première accident à notre actif - un homme sur le chemin vers le parc était tellement occupé à nous dévisager qu'il a foncé dans un arbre !!!

Une autre déception après une journée relativement bonne avec nos petits monstres, les grands-parents et "matante" - le jugement d'adoption n'a pas encore été signé par le juge. Dès que celui-ci signe la sentence, nous devons la signer, de même que le procureur générale de la province et  le procureur général de la famille. Ce n'est qu'à ce moment que nous pourrons continuer les démarches à Bogota qui prennent 3 à 4 semaines. Après maintenant 6 semaines en Colombie, nous commencons à perdre patience...

Quelques images avec grand-papa et tante Geneviève...